Présentation Konan

> Nom : Nakamura °
> Prénom : Konan °
> Âge : 12 ans °
> Sexe : Féminin °
> Village : Kiri Gakure no Sato, au sein du pays de Mizu no Kuni °

> Spécialité de votre personnage : Taijutsu °
> Affinité de votre personnage : Aucune °

(¤) Description Physique (¤)

Les yeux de Konan sont d’un vert clair quasi toujours brillant de vivacité et de joie de vivre. Konan porte un t-shirts noir, à manches courtes. Un cercle est dessiné à l’avant comme à l’arrière, et elle porte un short noir cachant ses cuisses. Comme tout les ninjas de son entourage et des villages environnants, Konan porte des sandales ninjas confortables, bleutées, parfaite pour courir et marcher.


(¤) Description Psychologique (¤)

Konan est quelqu’un d’extrêmement franche et décidée. D’ailleurs,maintenant, Konan n’a pas peur de l’opinion des autres et n’hésitera pas à dire ce qu’elle pense, même si elle est au milieu d’une foule ! Malgré qu’elle possède une détermination de fer, Konan se considère comme la plus faible. Cependant, son intelligence est absolument extraordinaire et, en plus de cela, Konan est débordante d’énergie en tout temps ! C’est sans doute celle qui remonte le moral le plus facilement au sein de l’équipe. Sympathique, douce et généreuse, la nature de Sakura veut souvent qu’elle pense aux autres avant elle-même.

(¤) Histoire (¤)

Konan est née dans le village caché de Kiri. Fille unique, elle n’aura jamais la chance de savoir ce qu’est le fait d’avoir un petit frère ou une petite sœur. La jeune fille vécut dans un bonheur total. Son père et sa mère étaient là pour elle. Jamais ils n’auraient pu imaginer lui faire du mal ou laisser quelque un la toucher. La jeune fille, de son côté, ne s’imaginait pas vivre sans leur amour. Konan grandit donc dans cette petite maison jaunit par le temps et pourtant si importante à ses yeux. Le temps passait doucement, les saisons se succédaient et sa petite vie s’écoulait. Et plus elle grandissait et plus l’envie de devenir une grande ninja tel son père était important. La nuit, il n’était pas rare qu’elle rêve de cela, elle en mission, un bandeau avec gravé dessus le symbole de leur village accroché à son front comme son père. Mais le parcours pour devenir ninja n’était pas si simple. C’était ce que son père ne cessait de lui répéter. Pourquoi? Peut-être était-ce car il avait peur. Lui peur? Rin ne pouvait le croire. Le nom de son père et le mot peur n’allait pas ensemble. C’était tout bonnement impossible. Et pourtant, c’était le cas. Il avait peur. Peur de la savoir en mission, risquant de se battre contre d’autres ninjas peut-être même plus forts qu’elle. Oui. Pour la première fois de sa vie, Kenji avait peur. Mais même avec les plus fins stratèges, il ne pourrait empêcher sa fille de devenir une jeune ninja. Oui. C’était le rêve de la fillette. Rien n’y personne ne la fera jamais changer d’avis. Seule sa mère l’encourageait. Pourquoi alors qu’elle-même craignait le pire pour sa fille? Peut-être car tout simplement voulait-elle son bonheur, rien de plus. C’est pourquoi elle obligea Kenji à accepter ce choix. Chose qui ne fût guère facile pour cet homme. Konan, caché dans le haut de l’escalier, écoutait ses parents parler encore et toujours de ce problème. Pourquoi papa ne veut pas que je sois comme lui? Cette question ne cessait d’hanter l’esprit de la fillette. Elle devait savoir. Et ce soir, elle comprendrait, elle le sentait. Cette fois-ci, Kenji haussait plus la voix que d’habitude. Mikky, elle, restait calme. Rien ne pouvait briser cette douceur sur son visage.

- Kenji, calme toi. La petite pourrait t’entendre… demandait calmement la mère de la fillette.

- Je refuse que ma fille devienne une ninja! Tu m’entends Mikky?! Elle ne le deviendra jamais!

Malgré les paroles rassurantes de sa femme, le jounin ne semblait pas se calmer. Son visage était rongé par la colère et… l’inquiètude, la peur. Konan sursauta légèrement en reconnaissant ces sentiments sur le visage de son père. Que lui arrivait-il? Pourquoi était-il dans cet état? Quelqu’un lui avait fait du mal? Des ennemis peut-être! Elle aurait aimé partir dans sa chambre et se cacher sous sa grosse couette mais la curiosité la poussait à continuer à espionner. Elle voulait savoir. Elle DEVAIT savoir. C’est pourquoi elle ne bougea pas et resta ainsi, à écouter la discussion quelque peu énervée de ses parents dans son petit kimono blanc.

- De quoi as-tu peur? Si c’est-ce qu’elle désire…. continuait la mère de Konan, sentant bien le mal aise de son mari. Il ne parlait que très peu de son passé, mais elle le connaissait assez pour savoir ce qui pouvait tant le gêner.

- Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose…. Je ne me le pardonnerai jamais….

- Kenji…. murmura Mikky avant d’aller enlacer son mari des ses bras à la peau blanche. Alors elle ne s’était pas trompée. Kenji avait peur. Peur que Konan est le même sort que sa grand-mère paternelle.

Brusquement, aussi vite qu’il s’était énervé, les larges épaules de Kenji commencèrent à trembler. Une larme suivit d’une autre et d’encore une commencèrent à couler le long de son visage. Les yeux de Konan s’écarquillèrent. Etait-ce réellement son père qui était en bas en train de pleurer? C’était impossible! Il devait être blessé, avoir mal quelque part! Kenji, son propre, ne pleurait pas. Konan ne voulait croire cela. Et elle ne voulait pas non plus le voir. Reculant rapidement de sa cachette, elle marcha sur la pointe des pieds rapidement jusqu’à rejoindre sa chambre. Mais alors qu’elle venait de se plonger sous son drap, les yeux fermés, elle ne pouvait pourtant trouver le sommeil. L’image de son père en larmes ne cessait de revenir dans son esprit. Que lui prennait-il donc? Soudain, la fillette se rendit compte de quelque chose. Quelque chose qui lui fendit le cœur en deux. Elle venait de comprendre pourquoi son père pleurait. Ou du moins qui en était la cause. Et rien qu’à cette idée, une puis deux puis trois larmes vinrent couleur de ses yeux marrons et d’habitude si joyeux.

*C’est de ma faute…*

Ce fût avec cette phrase dans la tête que la jeune fille s’endormit, pleurant en silence. Le lendemain matin, Konan n’avait guère envie de se lever. Mais le soleil filtrait à travers ses rideaux jaunes transparents. La journée avait l’air d’être une belle journée ensoleillée. Et Kiri baigné par le soleil était quelque chose de magnifique et très special. Ce fût donc contre son gré qu’elle se leva de son lit et s’habilla d’un t-shirt et d’un short noir. Enfilant ses bottes d’un geste las, elle s’arrèta alors devant sa porte. Devait-elle sortir maintenant? Les images d’hier ne cessaient de revenir encore et encore. Sa main sur la poignait tremblait d’hésitement. Et cette phrase qui ne cessait de résonner dans sa tête. C’est ma faute. Tout est de ma faute… Elle n’arrivait pas à se défaire de cette idée. Mais ce qui l’effrayait encore plus, c’était la décision qu’elle avait prise durant la nuit. Cela lui faisait mal dès qu’elle y pensait. En elle, Konan sentait bien que quelque chose clochait. Comme une boule dans l’estomac. Mais elle devait le faire. Pour son père, elle devait abandonner son rêve. Alors comme cela, plus jamais. Plus jamais il ne serait triste comme la journée précédente. Tout redeviendrait comme avant. Finalement, sa main appuya légèrement sur la poignée jusqu’à l’ouvrir entièrement. D’un pas lent et presque effrayé, Konan descendit marche par marche les escaliers de sa maison. Doucement, elle arriva en bas et se dirigea vers la cuisine. Comme elle s’y attendait, sa mère était là, en train de préparer le petit déjeuner. Elle ne l’avait pas encore vu. Ouf! Cela lui donnait l’occasion de partir sans être repérée! Mais alors qu’elle allait se retourner, une main imposante se posa sur son épaule, la faisant sursauter. En levant la tête, Konan reconnut rapidement le visage de son père. Ce dernier souriait. Konan non. Elle essayait de voir si ce sourire n’était pas une carapace pour lui cacher ce qu’il était arrivé la veille. Mais non. Ce sourire avait pourtant bien l’air vrai. Qu’avait pu dire Mikky pour le calmer et le rassurer de la sorte? Quoique ce soit, Konan ne le saurait probablement pas aujourd’hui. Rapidement, la fillette sortit de ses pensées. Elle allait devoir annoncer la dure réalité de l’abandon de son rêve. C’était pour son père qu’elle faisait ça. Elle ne devait pas avoir de regrets.

- Papa…

- Tu es inscrite à l’académie, la coupa-t-il.

Konan en resta alors sans voix. Elle fixait son père de ses yeux ronds. Que venait-il de dire à l’instant? Qu’elle était inscrite à l’académie? L’académie des ninjas? Konan n’avait toujours pas bougé. Kenji se pencha légèrement, un sourcil relevé. Avait-il dit quelque chose qui ne fallait pas? Mais alors que son visage s’approchait de celui de sa fille, cette dernière lui sauta au cou avec des cris de joie. Mikky s’était quand à elle retournée. Elle observait son mari et sa fille un sourire sur le visage. Voir Konan ainsi la rendait heureuse. Les deux parents échangèrent un regard et sourirent. Oui. Konan deviendrait un jour une grande ninja, ils en étaient certains. Et à voir sa joie, elle aussi devait l’imaginer! Quand à Konan, elle jubilait. Enfin… Enfin elle allait accomplir son rêve. Et un jour, ce jour-là… Elle surpasserait son père. Elle deviendra encore plus forte que lui, elle se le promit!

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